Vous trouverez ci-dessous un extrait du discours du 27 août 2019 du Président de la République, M. Macron, concernant la réforme de l’Enseignement Français de l’Etranger
La lutte contre les inégalités c’est aussi avoir un véritable agenda éducatif. Je vous le disais, c’est le continuum entre notre stratégie nationale et internationale. Nous nous sommes fortement investis l’année dernière pour reconstituer le Partenariat mondial pour l’éducation avec nos amis sénégalais. Nous sommes nous-mêmes investis pour nous engager davantage, nous devons poursuivre cette voie. C’est une des priorités de l’Agence française de développement, c’est une priorité de notre action, ça doit être une priorité aussi de notre engagement opérationnel comme je l’évoquais tout à l’heure en parlant de l’Afrique. Ce sera aussi une des priorités qui irrigue profondément la réforme de l’AEFE que présentera lors de son allocution devant vous le ministre de l’Europe et des affaires étrangères inspirée par plusieurs travaux parlementaires écrits par quelques-uns présents dans la salle et qui a été travaillée très étroitement par le ministre de l’éducation nationale et qui va nous permettre aussi de développer le modèle d’éducation française, d’avoir une capacité justement non seulement à apporter le service que nous devons à nos compatriotes mais à permettre aussi de développer l’enseignement en français, l’enseignement avec les méthodes françaises. Et cette stratégie doit se poursuivre avec véritablement un investissement sur la formation des formateurs. Et je crois que partout où nous investissons dans l’éducation ne nous contentons pas de mettre des crédits ou des murs, il nous faut aussi nous assurer que nous faisons le nécessaire pour une éducation de qualité et cela fera partie de notre stratégie d’investissement. Sur l’ensemble de ces sujets nous nous donnons les moyens de l’action.
Analyse du SNUipp-FSU HDF : Le Président confirme l’objectif du doublement mais reste vague sur les moyens accordés. La seule information est l’importance donnée à la formation de formateurs qui laisse présager d’une augmentation des personnels en contrat local au détriment des postes de fonctionnaires limitant par conséquence l’apport de l’état français au réseau d’Enseignement Français de l’Etranger.