Suite à la parution de la circulaire du 12 janvier 2021 qui précise les conditions d’application des mesures destinées à inciter à l’auto isolement des agents publiques dans le cadre de la COVID-19 en France, le DRH de l’AEFE nous a transmis ce jour la note adressée aux chefs d’établissement concernant les différentes consignes autour du COVID.
Dans le cas où un agent est identifié comme cas contact à risque de contamination :
- L’agent est placé en autorisation spéciale d’absence lorsque le travail à distance n’est pas possible s’il fait l’objet d’une mesure d’isolement en tant que cas contact à risque. Il fournit tout document officiel en ce sens.
Dans le cas où un agent déclare des symptômes d’infection à la Covid-19:
- L’agent est placé en autorisation spéciale d’absence lorsque le travail à distance n’est pas possible.
- Il s’engage à réaliser un test de détection au SARS-CoV-2 dans un délai de 2 jours.
- L’autorisation spéciale d’absence ou le travail à distance sont maintenus jusqu’aux résultats du test.
- S’il est négatif, l’agent doit reprendre ses fonctions dès le lendemain de la réception des résultats du test de détection.
Attention, si l’agent qui s’est déclaré symptomatique n’a pas réalisé le test, l’ASA octroyée dans ce cadre est requalifiée en absence injustifiée et donc susceptible de faire l’objet d’un service non fait.
En cas de test positif à la Covid-19, les agents sont placés en congé maladie sans application du jour de carence. Afin de pouvoir appliquer la suspension du jour de carence pour les arrêts maladie liés au COVID-19 :
- l’arrêt de travail établi par un médecin local (du pays d’affectation) doit obligatoirement comporter l’indication du lien entre l’arrêt maladie et la covid-19 sans mention de la pathologie afin de garantir le secret médical ;
- l’agent ne peut travailler à distance pendant cette période d’arrêt de travail.
La suspension du jour de carence s’applique du 10 janvier au 31 mars 2021 inclus.