mercredi 6 octobre 2021
- Présents pour l’AEFE : Rozenn Le Guennec, Directrice de la DEOF, Sébastien Mourot Directeur Directeur adjoint de la DEOF (Direction de l’Enseignement, de l’Orientation et de la Formation), Alain Trintignac, IA-IPR coordonnateur du premier degré
- Présents pour le SNUipp-FSU HDF: Alessandra Diakhate, Bruno Ribard
Mme Le Guennec ouvre la réunion et rappelle que cette réunion de début d’année est habituelle. Elle permet de faire le point sur la rentrée et ses difficultés.
Le SNUipp-FSU HDF remercie la DEOF pour l’organisation et félicite Madame Le Guennec pour sa nomination à la tête de la DEOF.
Suite aux échanges depuis le début de l’année, M.Trintignac reconnaît le rôle indispensable de lanceur d’alerte des organisations syndicales. Il demande néanmoins que les premières interventions en cas de difficulté aient lieu localement et notamment en direction de l’IEN de zone, avant que les services de la DEOF ne soient saisis par le SNUipp-FSU HDF. Il estime que ce mode opératoire permet que les IEN soient informés en amont et puissent éventuellement proposer des solutions locales.
Le SNUipp-FSU HDF est d’accord avec ce fonctionnement puisque c’est déjà celui qu’il recommande à ses correspondants en poste dans les établissements. Il intervient auprès de la DEOF uniquement dans le cas où aucune solution n’a été trouvée sur place, afin d’éviter un conflit au sein de l’équipe éducative.
Il insiste également sur l’importance de la fluidité du dialogue social tout au long de l’année comme rappelé également lors de la réunion avec la DRH de l’AEFE.
Il ajoute que les interventions ne remettent pas en cause le travail des IEN ou des directeurs·directrices d’école. Elles visent juste à demander que des compléments de réponse soient apportés lorsqu’une situation d’incompréhension ou de blocage se présente.
Evaluations nationales
Sur ce point le SNUipp-FSU HDF rappelle sa position :
- Les évaluations diagnostiques ont leur importance surtout dans le contexte de crise sanitaire. Elles permettent aux enseignant·es d’évaluer les connaissances et les compétences acquises en début d’année scolaire.
- Une réunion du conseil des maîtres (ou à défaut du conseil de cycle) de l’établissement doit donc avoir lieu systématiquement en amont, afin que chacun puisse donner son avis sur le choix des évaluations et qu’une position d’équipe soit définie.
- Si les évaluations nationales sont retenues comme support, il convient de réfléchir également sur les modalités de passation et leur contenu (passation totale ou partielle).
- Dans le contexte de la pandémie, il convient de prendre en compte les périodes d’EAD de l’an passé pour que ces évaluations ne mettent pas les élèves en difficulté et soient mal perçues par les familles.
- Les choix opérés doivent avoir pour objectif de répondre aux besoins des enseignants en matière d’outil diagnostic.
- Il conseille aux équipes d’informer l’IEN de zone des choix de l’équipe.
- Concernant l’analyse des résultats, du temps doit être dégagé pour ces opérations (à minima décompté des 108 heures).
- Aucune obligation de remontée ne peut être exigée par les IEN de zone puisque l’outil d’analyse ministériel n’est toujours pas disponible pour l’étranger.
- La restitution totale ou partielle des résultats aux familles n’est qu’optionnelle et doit être laissée au choix des équipes.
Les échanges récents avec la DEOF ont montré que les IEN favorisaient l’autonomie des équipes et que parfois, c’est l’interprétation de ces consignes par les directeurs·directrices qui engendrait des difficultés.
M. Trintignac se dit d’accord avec cette présentation et précise que l’évolution des dernières années donne raison aux positions des organisations syndicales au sujet des évaluations nationales. En effet, il ne s’agit plus d’utiliser le même outil partout mais de l’adapter localement à la situation des élèves. Le mode injonctif n’est plus d’actualité.
En réponse à la question du SNUipp-FSU, il précise que 6 heures peuvent être libérées pour la saisie et l’exploitation des résultats de ces évaluations. Selon lui, il faut les imputer de préférence sur les 108 heures plutôt que sur les APC, pour ne pas impacter le temps consacré aux élèves.
Formation continue
Suite au désaccord de l’an passé lors des discussions sur la note formation continue, le SNUipp-FSU HDF demande un point d’étape sur les inscriptions et sur la programmation des actions de formation, notamment celles organisées en asynchrone, qui pourraient poser problèmes.
En effet, certaines remontées font état de fiches descriptives de stage ne précisant pas les modalités exactes du déroulement de la formation contrairement à ce qui avait été annoncé par la DEOF en juillet.
Le SNUipp-FSU rappelle qu’il a donné des consignes de vigilance aux personnels du 1er degré sur ce point. Ils ne doivent s’engager qu’en toute connaissance de cause.
Madame Le Guennec répond qu’elle n’a pas de données précises sur les inscriptions dans les différentes zones; les situations sanitaires étant toujours évolutives.
M. Trintignac ajoute que les éléments de cadrage traitant de la formation continue dans la note de rentrée de la DEOF allaient dans le sens des demandes du SNUipp-FSU : les formations doivent être organisées sans impacter trop fortement le temps personnel des collègues et majoritairement en présentiel.
Madame Le Guennec précise qu’une hybridation avec Magister plus ou moins importante sera systématique, même pour les stages en présentiel.
Elle ajoute que les stages programmés en présentiel pourront se tenir en distanciel si la situation sanitaire venait à se dégrader. Cette incertitude explique que certaines fiches descriptives n’indiquent pas encore leurs modalités d’organisation. M. Trintignac explique qu’un point de situation sera fait lors de la prochaine réunion des IEN de zone.
Le SNUipp interroge sur la démultiplication obligatoire au retour de formation.
Les personnels estiment qu’une démultiplication systématique ne répond pas aux besoins de l’ensemble des collègues mais doit être circonscrite à certaines formations ou à certains enseignants concernés par le thème traité.
Se pose aussi la question du temps consacré à ces démultiplications, souvent imputé sur l’enveloppe des 108 heures, déjà insuffisante.
La DEOF estime que cette démultiplication doit être mise en place, et que du temps doit être dégagé pour que des échanges aient lieu entre collègues. Elle permet une diffusion au sein de l’équipe et la mise en place d’actions pédagogiques avec l’appui des EMFE, CPAIEN ou IEN de zone.
M. Trintignac explique le rôle central de la Cellule de Formation Continue sur ce point, puisque c’est elle qui doit mener la réflexion sur la stratégie de formation de l’établissement.
Le SNUipp-FSU rejoint la DEOF sur l’importance de cette instance. Elle doit exister dans tous les établissements quel que soit leur statut. C’est lors de la tenue de cette instance que doit être prévue la démultiplication. Les personnels participant aux formations concernées doivent être informés en amont.
Le SNUipp-FSU revient ensuite sur des questions concernant des établissements du réseau. Pour chaque situation, M. Trintignac répond qu’il prendra l’attache de l’IEN de zone afin qu’une réponse soit apportée.
Le SNUipp-FSU rappelle l’inquiétude exprimée auprès du Directeur de l’Agence lors de la réunion de rentrée à propos des personnels en poste en Asie. Ces derniers ont été et sont encore particulièrement impactés par la crise sanitaire puisqu’ils n’ont pas pu se ressourcer en France ni l’été dernier ni l’été 2020. M. Brochet s’était alors dit conscient des difficultés subies par ces personnels et qu’il serait attentif à leurs remontées.
Dans ce contexte, le SNUipp-FSU évoque les demandes exprimées par les personnels en poste à Pékin et à Hanoï.
Le SNUipp-FSU a souhaité évoquer la question des visios individuelles avec un élève qui pourraient placer les collègues dans une position délicate. Aucun texte ne réglementant cette question, la DEOF consultera le service juridique de l’Agence. Nous invitons les collègues à la prudence. Il convient d’éviter de se retrouver seul face à un élève lors d’une visio et de trouver des alternatives pédagogiques pour les rattrapages éventuels.
Évoquant la question du calendrier scolaire d’un établissement, le SNUipp-FSU rappelle que les OS sont habituellement associées à l’élaboration de la circulaire “Calendrier scolaire” pour l’année suivante. Il demande que les consignes de souplesse pour les retours de congés données par la DRH soient inscrites dans celle prévue pour l’année 2022-2023.
La DEOF répond que cette circulaire doit être transmise aux établissements durant la seconde moitié du mois d’octobre. Une réflexion sera menée et les OS seront contactées rapidement.