Sont présents pour le SNUipp-FSU HDF Clémence Chaudin, Alessandra Diakhate, Bruno Ribard et Anne-Laure Stamminger
Ce GT a pour objectif d’échanger sur la sélection des candidats aux postes d’expatriés 1er degré retenus pour la phase des entretiens.
L’Agence dans un premier temps fait le point sur les dossiers reçus. Dans un second temps, nous les interrogeons sur les dossiers non retenus.
Bilan des dossiers reçus:
252 dossiers reçus entre le 3 et le 24 septembre, 220 dossiers étudiés, 202 dossiers au titre du vivier principal, 12 au titre du vivier complémentaire et 1 dossier irrecevable.
- 30 dossiers de personnels en poste à l’étranger : 9 EGD, 15 conventionnés et 6 partenaires.
- 1 dossier d’un personnel du siège.
Sur ces 31 dossiers : 18 sont expatriés, 5 sont résidents, 8 sont recrutés locaux.
48 postes ont été publiés en septembre mais 64 postes sont vacants à l’heure actuelle :
- 11 CPAIEN,
- 34 directeurs-trices
- 17 EMFE
- 2 faisant fonction de chef d’établissement
Ce sont donc 22 postes supplémentaires, en particulier ont été créés au CT 8 décembre les postes suivants pour le 1er degré :
- 2 CPAIEN
- 8 EMFE
- 2 directeurs-trices
Interventions du SNUipp-FSU HDF
Le SNUipp-FSU HDF est intervenu pour remarquer qu’un nombre non-négligeable de postes sont vacants suite à des réintégrations en cours de mission (Burkina, Toronto, Bogota, San Francisco, Guatemala, Pékin, Bucarest). Est-ce un effet covid ? Y a-t-il une différence notoire avec les années précédentes ?
Le DRH a répondu qu’il y a sans doute un effet COVID, mais qu’il est difficile de faire une comparaison car ses services n’ont pas fait de parallèle avec les années précédentes. Ils transmettront les informations plus tard. Il précise qu’au-delà du COVID, les raisons de ces réintégrations sont à chercher dans les conditions que génère celui-ci, les contraintes liées au voyage, et les problèmes de sécurité sanitaire.
Le SNUipp-FSU HDF demande à disposer du nombre de candidat-es sur les postes ouverts au dernier CT du 8 décembre. La réponse a été donnée plus haut.
Le SNUIPP-FSU HDF indique avoir reçu plusieurs messages d’EMFE en poste dans le réseau qui rencontrent des difficultés pour se positionner dans leur établissement. Il leur est difficile de trouver leur place entre l’équipe de direction et les équipes enseignantes. Leur rôle est ambigu.
Nous sommes surpris qu’alors même que se déroule un GT sur la lettre de mission des résidents, il soit fait mention dans celle des EMFE du fait qu’ils font partie de l’équipe de direction (cf. page 1 “…en tant qu’agent de l’Etat et membre de l’équipe de direction…”)
Sauf erreur, nous n’avons pas participé à son élaboration. Ceci est d’autant plus surprenant que les EEMCP2 n’en font pas partie. Cela diminue le rôle du-de la directeur-trice puisque deux interlocuteurs seraient présents pour parler au nom du 1er degré. Comment un-e EMFE peut-il /elle participer aux réunions de direction et parler du 2nd degré? Cela perturbe la relation de confiance entre pairs lors des visites de classe ou les formations. Cette phrase devrait donc être enlevée de la lettre de mission des EMFE.
Réponses de l’administration
La DRH nous répond qu’elle va vérifier la lettre de mission des EMFE. Si ce que nous soulevons est bien écrit, il s’agit d’une erreur, un EMFE ne peut pas avoir un positionnement hiérarchique. Un représentant de la DEOF est étonné de notre remarque et demande la date de la lettre. La DEOF va aussi regarder de son côté et supprimer cette mention le cas échéant.
En réponse à notre demande sur le nombre de candidat-es sélectionné-es sur les “nouveaux” postes, le DRH indique qu’ils-elles ne sont pas assez nombreux-euses et que l’Agence devra certainement faire un nouvel appel à candidature. Dans l’immédiat, les candidat-es retenu-es pour les entretiens vont être informé-es de ces nouveaux postes. Il n’est pas question d’élargir la liste des candidat-es retenu-es. L’Agence souhaite garder son niveau d’exigence.
28 candidat-es ont reçu un avis défavorable de leur DASEN dont 3 collègues du réseau. Ils-elles ne sont donc pas retenu-es pour les entretiens. Les avis défavorables ne sont pas forcément un avis sur le travail des collègues. Bien au contraire, en ces temps compliqués, ils sont plutôt à imputer à la pénurie d’enseignants… ainsi un collègue du réseau donnant toute satisfaction ne pourra pas partir sur une deuxième mission; son académie d’origine ne le laissant pas repartir…
Répartition sur les postes publiés : ratio pour les postes 2.7 candidats retenus par poste pour les directeurs-trices, 2.8 pour les CPAIEN et 2.1 pour les EMFE. Après intégration de postes créés au CT du 8 décembre, ces ratios tombent respectivement à 2,1, 1,54 et 1. Il y a donc des postes où le recrutement sera difficile. La pression ne porte pas sur les postes “attrayants” mais plutôt sur ceux situés en Afrique sub-saharienne. Il est possible qu’il soit donc nécessaire d’organiser une seconde campagne de recrutement.
Les femmes représentent 61% des candidatures contrairement aux autres catégories de personnels (2nd degré, personnels de direction …). La parité n’est pas une finalité en soi, le DRH précise que ce sont les compétences qui priment.
Le SNUipp-FSU HDF interroge sur la suite du processus, sur comment vont se dérouler les entretiens.
Le DRH indique que, pour l’instant, tous les entretiens se feront en distanciel via zoom. Le jury sera, lui, réuni à Nantes. Les entretiens devraient débuter vers le 13, 14 janvier et dureront une quinzaine de jours. Les convocations seront envoyées la dernière semaine de décembre. Le DEOF précise que réunir le jury en présentiel lui permet de pouvoir échanger et discuter sur les candidatures.
Le DRH nous informe d’une nouvelle réintégration en décembre. Le SNUipp-FSU HDF en profite pour de nouveau intervenir sur le montant de l’ISVL en Norvège même si ce n’est pas le sujet de ce GT.
A noter, les candidats expatriés qui postulent alors qu’ils n’ont pas terminé leur mission actuelle, ne sont pas retenus.
Le SNUipp-FSU HDF demande les raisons de la non-sélection des candidats dont il suit la candidature.