La note de rentrée de la DEOF explique que “des tests doivent être mis en place permettant de repérer les compétences et les connaissances maîtrisées par les élèves et celles restant à consolider en attendant l’interopérabilité entre le Service Informatique du MENJS et l’AEFE.
Elle s’inscrit dans le champ plus général de la lettre de rentrée diffusée par la DEOF, en proposant un cadrage de zone cette fois. La «note d’organisation» annoncée relève précisément des recommandations ou consignes proposées localement par chaque IEN.
Sur ce sujet spécifique des évaluations nationales, le message suivant a été adressé aux IEN dans la foulée de la lettre de rentrée :
« Dans le 1er degré , les évaluations nationales CP/CE1 dont les contenus et conditions de passation font chaque année l’objet d’une version ministérielle différente, peuvent être repris en l’état ou faire l’objet d’une contextualisation, notamment liée aux spécificités du public scolaire accueillis dans les établissements. Dans le cadre de son pilotage de zone, le bureau de l’IEN met en œuvre les modalités les plus adaptées à son « terrain », assure l’accompagnement des dispositifs déployés et organise le reporting selon des modalités de son initiative en veillant à rester dans l’esprit de ces évaluations nationales. Des tests dits de positionnement peuvent également être proposés aux écoles dans le même esprit à d’autres niveaux du C2 et/ou 3. »
La lettre de la DEOF qui prend sur ce chapitre le parti de l’inter degré – d’où ces préconisations complémentaires pour le 1 er degré – évoque des « tests d’évaluation ou de positionnement », « d’évaluations objectives » qui renvoient assez clairement à l’esprit de l’offre nationale sur le sujet. L’idée générale à laquelle se tient la DEOF n’est pas de contester l’esprit des évaluations nationales. Il s’agit en revanche d’en contextualiser la lettre, à l’appréciation des IEN, tout en proposant une mise en œuvre souple, au plus proche de la réalité des écoles, et des contraintes du moment auxquelles elles doivent faire face.
Aucune obligation n’est mentionnée, même si leur importance est soulignée pour faire le point sur les acquis après une année 2020-21 qui a été majoritairement en distanciel pour une partie des écoles de la zone. Il n’est par ailleurs pas demandé de retour à l’IEN, sauf si l’école le juge opportun.”
Position du SNUipp-FSU HDF : Les consignes de la DEOF n’obligent aucunement les équipes à faire passer ces évaluations nationales mais rappellent l’importance des évaluations diagnostiques, ce que nous ne remettons pas en cause.
Une réunion du conseil des maîtres (ou à défaut du conseil de cycle) de l’établissement doit donc avoir lieu systématiquement en amont, afin que chacun puisse donner son avis sur le choix des évaluations et qu’une position d’équipe soit définie.
Si les évaluations nationales sont retenues comme support, il convient de réfléchir également sur les modalités de passation et leur contenu (passation totale ou partielle).
Dans le contexte de la pandémie, il convient de prendre en compte les périodes d’EAD de l’an passé pour que ces évaluations ne mettent pas les élèves en difficulté et soient mal perçues par les familles.
Les choix opérés doivent avoir pour objectif de répondre aux besoins des enseignants en matière d’outil diagnostic.
Nous conseillons aux équipes d’informer l’IEN de zone des choix de l’équipe.
Concernant l’analyse des résultats, du temps doit être dégagé pour ces opérations (à minima décompté des 108 heures).
Aucune obligation de remontée ne peut être exigée par les IEN de zone puisque l’outil d’analyse ministériel n’est toujours pas disponible pour l’étranger.
La restitution totale ou partielle des résultats aux familles n’est qu’optionnelle et doit être laissée au choix des équipes.