Présents SNUipp : Alessandra Diakhate titulaire (HDF/Sénégal)et Bruno Ribard, expert HDF
Fait inouï, la note d’orientation sur la formation continue avait reçu un vote unanimement contre au Comité technique du 1er juillet. Voir ici les raisons (lien vers CR).
Comme l’impose le décret 2011-184 (article 48), l’Agence devait représenter le texte à un nouveau Comité technique. Elle l’a fait, mais n’a pas saisi l’occasion comme l’y invite le décret pour « analyser à nouveau le contenu du projet de texte et de le modifier le cas échéant » ni pour organiser « une concertation supplémentaire avec les représentants des personnels”. C’est dire à quel point le dialogue social à l’Agence s’est dégradé !
Les représentant-es des personnels FSU ont exprimé à nouveau leur opposition à ce texte, aussi bien dans ses objectifs (mettre en musique le plan d’extension du réseau en axant la formation continue sur les établissements partenaires) que dans ses modalités (pérenniser les stages en distanciel et ne pas accorder d’autorisation d’absence suffisante aux stagiaires, les obligeant à prendre sur leur temps personnel pour se former en asynchrone).
Ce sont autant de points fondamentaux pour les personnels dont l’Agence n’a que faire: seule compte la commande présidentielle visant le doublement des effectifs dans le réseau et l’ouverture d’établissements partenaires ! La Directrice de la DEOF, déjà véhémente au précédent Comité technique, a bien tenté de nous admonester à nouveau car on ne votait pas “son” texte. Non, nous ne le votons pas (les autres organisations syndicales non plus, d’ailleurs !) et n’avons pas de consignes de vote à recevoir de la DEOF. Nous portons la voix des personnels du réseau, que nous représentons. L’Agence ferait bien d’en tenir compte, aveuglée qu’elle est par l’objectif présidentiel. Au-delà, ce passage en force dénote un problème crucial de dialogue social. Jusque là, le travail sur les textes était productif et constructif parce que les élu.es du personnel avaient à l’esprit que l’Agence, de son côté, était à la recherche d’un consensus. La séance d’aujourd’hui marque un changement radical de fonctionnement : les priorités de l’Agence, notamment quand elles sont présidentielles, doivent s’imposer quoi qu’il en coûte. La FSU remarque qu’elle en tirera les conclusions qui s’imposent.
Nous aurons tout fait pour limiter la casse de ce fleuron de l’AEFE qu’est la formation continue. N’ayant pas été entendu-es, nous appelons les collègues à vérifier très soigneusement les modalités des stages et à éviter ceux ayant une part importante d’asynchrone.
Vote contre à l’unanimité Au vu de la réglementation, cela permet à l’Agence d’appliquer son texte sans tenir aucun compte de l’avis des élu.es des personnels. Comme nous l’avons dit au précédent CT sur le même point, c’est tout à fait révélateur sur un sujet crucial pour les personnels, qui est celui de la formation.
Le second point à l’ordre du jour de ce Comité technique extraordinaire portait sur une modification de la carte des emplois pour la rentrée 2021. Il s’agissait d’un glissement de poste au second degré au Lycée Français d’Erevan en Arménie, établissement nouvellement conventionné.
Vote contre (FSU – SGEN) pour (UNSA)