- Pour l’AEFE : JP. Négrel, Directeur Général Adjoint, B. Pujol, DRH, A. Trintignac, coordinateur des IEN, F. Chartier, C.Charmeau-Sandot, C.Durand-Passedroit
- Pour la FSU-SNUipp : C.Chaudin, P. Benech, B. Ribard
Propos liminaires de la FSU-SNUipp
Les organisations syndicales sont consultées aujourd’hui pour les recrutements des personnels encadrants et formateurs du 1er degré dans le cadre d’un nouvel appel à candidatures lancé en avril dernier. Jusque là rien d’extraordinaire puisque chaque année, certains postes se retrouvent vacants après la campagne classique de recrutement.
Par contre, cette année, l’ampleur de ce recrutement est inédit : 9 postes de directeurs et 6 postes de formateurs 1er degré. Il convient, à notre avis, de s’interroger sur les raisons de cette situation qui a des conséquences directes sur la quantité de travail des personnels des services centraux chargés du recrutement et qui pourra aussi avoir des conséquences sur le fonctionnement des établissements qui se retrouvent dans l’expectative et auront des difficultés à préparer sereinement la rentrée 2023. Les personnels recrutés dans ce contexte seront eux aussi dans une situation inconfortable pour entamer leur mission.
La FSU-SNUipp s’interroge aussi sur les ouvertures de postes au CSA du 13 juin à Dakar et à Ramallah. Dans les deux cas, ce ne sont pas des postes faciles dans la mesure où pour le premier, il s’agit d’écoles à double tutelle française et sénégalaise et dans l’autre, une école située dans une zone particulièrement compliquée. Pour nous, l’agence ne met vraiment pas toutes les chances de son côté en lançant des recrutements le 15 juin : peu ou pas de candidatures notamment pour les EMFE, des détachements pouvant être compliqués sans parler des difficultés à s’installer et à préparer la rentrée pour les personnels… Espérons que cette situation extraordinaire reste cantonnée à 2023 pour le bien de l’AEFE, des établissements, des personnels recrutés comme des personnels de centrale.
Le DGA partage notre point de vue sur la charge de travail des services centraux et l’adaptation demandée aux nouveaux personnels recrutés. Mais une année c’est long, il considère que l’Agence a raison de pourvoir les postes en juin plutôt que l’année d’après car les besoins sont importants.
Le DRH ajoute qu’une réunion avec la DGRH du MENJ a eu lieu ce matin et que ces recrutements tardifs ont été signalés. Un regard attentif sera apporté, le nécessaire sera fait; lui a-t-on répondu.
- 11 candidats entendus en entretien sur 14 candidats retenus, 3 ont décliné l’invitation aux entretiens.
- A ces 11 sont venus s’ajouter 3 directeurs qui étaient en cours de contrat à Dubaï et 2 directeurs qui n’ont pas pu donner suite aux propositions faites lors de la première campagne.
- 9 postes de directeurs et 6 postes d’EMFE ont été attribués lors de cette CCPC.
- 2 postes d’EMFE restent vacants (écoles franco-sénégalaises de Dakar) et feront l’objet d’un nouvel appel à candidature.
- Aucun directeur ni EMFE ne reste en liste de réserve.
La FSU-SNUipp s’inquiète de cet appel à candidatures tardif et de l’absence de liste de réserve à cette période de l’année.
Vote: pour à l’unanimité