Après le 1er février, poursuivre l’action

Nous faisons l'école - FSU

J’exige des moyens pour l’école publique ! J’interpelle mes parlementaires !

La FSU-SNUipp a lancé une plateforme pour interpeller les parlementaires* à voter un collectif budgétaire pour donner au Service Public d’Éducation les moyens de fonctionner.
* : y compris ceux de l’étranger : « département » 99


Ensemble nous disons « NON » au « Choc des savoirs »

A l’initiative de la FSU, UNSA, FO, Sgen-CFDT, CGT Educ’Action et Sud une pétition intersyndicale est
lancée :


La FSU appelle à une journée de grève le 6 février 2024, « pour nos salaires, contre les suppressions de postes, contre la mise en place des réformes à marche forcée ».

Comme en France, la question de l’attractivité se pose de plus en plus dans le réseau AEFE, que ce soit pour les postes en détachement ou en contrat local. Plus de 200 postes en détachement n’ont pas été pourvus à la rentrée 2023, selon les chiffres fournis par l’Agence…

La crise de recrutement qui affecte les métiers de l’éducation en France a aussi des effets indirects sur l’enseignement français à l’étranger, notamment sur la question des détachements : refus de détachement AEFE par certains départements dans le 1er degré, refus aussi dans le 2d degré pour des demandes parvenant après le 31 mars, limitation à 6 ans des nouveaux détachements, mesure catastrophique à terme et dont la FSU revendique l’abandon.

À l’AEFE, le blocage budgétaire de l’application stricte de l’ensemble des indemnités statutaires des personnels détaché·es ne peut plus durer. A la rentrée 2023, les personnels en font à nouveau les frais avec les nouvelles mesures indemnitaires qu’ils ne percevront pas ! Cette différence de traitement entre titulaires de l’éducation nationale est incompréhensible et inacceptable, le manque à gagner pour les agents du réseau s’accroît régulièrement.

Les personnels de droit local quant à eux subissent de plein fouet les effets de l’inflation. Leur situation doit être prise en compte, aussi bien dans les EGD que dans les établissements conventionnés.

Salaires et conditions de travail sont les deux leviers prioritaires pour redonner de l’attractivité à nos métiers et répondre aux besoins du service public d’éducation, en France comme à l’étranger. Il est temps de mettre un terme aux politiques antisociales qui mènent le service public au bord de l’effondrement à la faveur du privé et des logiques marchandes.

Parce que nous faisons l’École, exigeons des personnels mieux payés, respectés, protégés, des conditions de travail et d’étude améliorées !

À l’AEFE comme en France, pour nos salaires et nos conditions de travail, toutes et tous en grève mardi 6 février, on ne lâche rien !