
Lors du stage HDF, dans le cadre des dossiers importants, nous avons présenté le plan d’actions égalité professionnelle de l’AEFE.
Les questions d’égalité professionnelle femmes-hommes sont depuis longtemps parmi les priorités de la FSU. Ce sujet est maintenant mis en avant par l’Agence. Le travail de la FSU n’y est pas pour rien !
Il est important que cela ne reste pas un effet de vitrine basé sur la communication et où les actions concrètes mises en place font figure de caution, mais n’ont pas de réalité sur le terrain.
Pour cela nous pensons que le plan d’action qui couvre la période 2024 à 2026 doit faire l’objet d’une attention toute particulière de notre part afin de vérifier qu’il ne reste pas au niveau des bonnes intentions.
La déclinaison de ce plan dans le réseau, ce qui n’était pas le cas pour le précédent, est une opportunité que nous devons saisir et chacun d’entre nous peut en vérifier l’application, ou non, sur le terrain. Il est essentiel que les collègues du réseau s’approprient ce plan et ces thèmes et saisissent l’opportunité de voir ces questions évoluer dans le bon sens.
Nous comptons sur les sections pour s’en faire l’écho et surtout pour vérifier que ce qui est proposé ne soit pas de la poudre aux yeux, mais engage un réel travail de réflexion et des changements concrets.
N.B. Dans le cadre de ce plan, une référence importante concerne les violences sexistes et sexuelles au travail. En effet, l’Agence va se doter d’un dispositif de signalement qui devrait être mis en place dans le courant de l’année 24-25.
La FSU s’est impliquée pleinement, en étant le moteur et en participant activement aux 6 groupes de travail (plus de 40 heures de travail !).
Le plan égalité comporte 6 axes, 38 mesures et 183 actions.
- Égalité salariale
- Égalité d’accès et de progression de carrière
- Équilibre des temps de vie
- Promotion d’une culture de l’égalité et prévention, surveillance et sanction des comportements et agissements sexistes et sexuels au travail
- Intégration de l’égalité dans la communication interne et externe de l’Agence
- Gouvernance, mise en oeuvre, suivi, évaluation et amélioration et du plan d’action
À cheval entre les axes 2 et 3 il y a la question de la formation sur le temps de travail. La rédaction de cette partie, malgré les nombreuses interventions de la FSU lors des groupes de travail comme en instance, reste inacceptable : “Formations proposées en majorité et dans la mesure du possible, pendant le temps de travail.”
En effet, même si c’est regrettable, la charge des enfants et plus largement de la vie de famille incombent en majorité aux femmes. Dans ce contexte, toute formation organisée en dehors du temps de travail sera beaucoup moins accessible aux femmes en raison du choix qu'elles risquent de devoir faire entre leur vie de famille et la formation.
C’est l’une des raisons principales qui ont poussé la FSU à voter contre ce plan, et ce malgré des avancées notables par rapport au précédent. La formule est trop timide et laisse la porte ouverte à l’organisation de formations en fin de journée, les mercredis et pourquoi pas les we.
Les actions doivent être mises en place en Centrale comme dans le réseau.
Emparez-vous du plan d’action !
