Appel unitaire des syndicats de l’AEFE (FSU, SGEN, UNSA)
à faire grève jeudi 5 décembre
Ne pas laisser faire en France (et pour les détaché⋅es) :
3 155 suppressions de postes, après 650 en 2024 et 1117 en 2023, alors qu’on manque de remplaçant⋅es et de RASED, que les demandes de temps partiel ou disponibilité ou détachements sont refusées faute d’enseignant⋅es, …
Salaires gelés, malgré un pouvoir d’achat en baisse de plus de 18% depuis 2010 et alors que 1% d’augmentation du point d’indice ne représente que 2% des aides versées aux entreprises (sans contreparties).
Jours de carence (3) et baisse d’indemnisation (90%), la double peine, fondée sur des mensonges quant au prétendu « absentéisme » et qui coûtera cher aux fonctionnaires, et encore davantage aux plus fragiles d’entre eux.
Prof-bashing et mépris insupportable, à l’image du pire (Nicolas Sarkozy), de notre ministre qui est juste étonnée par ces propos, ou du ministre de la fonction publique et de ses mensonges.
Ne pas laisser faire à l’AEFE :
Suppressions de postes
Coupe budgétaire de 14 millions d’euros obligeant l’Agence à réduire la masse salariale, d’où les nombreuses fermetures de postes annoncées. (Ces dernières années, les seules créations de postes étaient en centrale et en formation pour Cap 2030.)
Aucune avancée salariale
Les dossiers importants mais délaissés (ISVL/ICCVL, avantage familial, indemnités statutaires et primes).
Aucune volonté pour la revalorisation salariale des personnels de droit local.
Poursuite de Cap 2030
L’Agence déploie toujours plus de moyens pour les « porteurs de projet » et maintenant pour les « investisseurs privés » (certains sont même des fonds de pension !), aux dépens de ses établissements et en organisant sa propre concurrence.