Édito
A force de réunions en visioconférence ou en audioconférence avec tous les acteurs ou observateurs du réseau d’enseignement français, nous pouvons prétendre d’avoir participé activement à la publication tant attendue du plan d’aide de l’état français aux familles et aux établissements. Nous espérons que l’envergure de cette aide budgétaire permettra d’aider les parents se retrouvant dans une situation difficile en raison de cette crise mais qu’elle aura aussi un rôle très important dans la sauvegarde des postes tous statuts confondus. C’est à cette condition que le réseau pourra se relever et prospérer.
Coronavirus : Réunion de crise AEFE du 29 avril 2020
Comme chaque semaine depuis le début de la pandémie, le Directeur de l’Agence fait un point sur la situation. Le travail continue avec le ministère et les annonces concernant un plan d’urgence pour le réseau ainsi qu’un plan sanitaire sont sur le point d’être publiées. La FSU a abordé tous les sujets remontés du terrain notamment les thèmes des réouvertures, de la continuité pédagogique et des retours en France.
Plan d’aide aux Français de l’étranger
Un communiqué interministériel du 30 avril 2020 présente le plan d’aide aux français de l’étranger tant attendu. Celui-ci décrit les moyens mis en oeuvre dans les domaines sanitaire, social et éducatif pour faire face à la crise du covid-19. Le SNUipp HDF se félicite de ce plan d’envergure et livre sa première analyse des mesures présentées.
Informations de M. Decoster, Directeur de Cabinet de M. Jean-Baptiste Lemoyne
Lors de nos échanges très utiles la semaine dernière, vous m’aviez signalé que certains de vos collègues enseignants et personnels administratifs s’inquiétaient de ne pas avoir été suffisamment informés que la France prévoyait des dispositifs de soutien sanitaire, éducatif et social pour nos communautés expatriées auxquelles vos collègues appartiennent pleinement.
Le secrétaire d’Etat Jean-Baptiste Lemoyne travaille avec le ministre Jean-Yves Le Drian à un plan de soutien global à nos communauté expatriés avec un important volet concernant notre réseau éducatif dont ils auront prochainement l’occasion de présenter les grandes orientations et les premières dispositions.
Mais des assurances de notre soutien ont déjà été communiquées à nos compatriotes par nos ambassadeurs.
Comme je l’avais évoqué avec vous, j’ai pris l’attache d’un certain nombre d’entre eux, en particulier dans les pays d’Afrique et d’Amérique centrale que vous aviez cités.
Voici, en réponse à vos interrogations, des exemples de démarches entreprises localement par les ambassadeurs depuis le 20 avril, pour informer nos compatriotes :
- envoi d’un courriel à tous les Français inscrits au registre, information sur les sites internet, sur les comptes des ambassades sur les réseaux sociaux
- information directe et association étroite des chefs d‘établissement d’enseignement français à l’étranger à la communication auprès des communautés scolaires et éducatives
- les conseillers culturels des postes ont naturellement participé à ces actions d’information
Outre ces mesures qui ont été adoptées par tous les ambassadeurs que j’ai interrogés, certains m’ont fait d’action plus spécifiques dont ils avaient eu l’initiative localement :
- participation d’un établissement au circuit d’approvisionnement en gel et masques de l’ambassade
- gestion des cas individuels de cas d’enseignants se sentant en difficulté (aide au confinement d’une famille, réponse à leurs interrogations directement ou via les chefs d’établissement)
- organisation de réunions en visio conférences directement avec les enseignants
Nous continuerons à être extrêmement attentifs à la situation des équipes pédagogiques de notre précieux réseau par l’intermédiaire des chefs de postes diplomatiques et consulaires. Nous connaissons les efforts conséquents qu’elles ont consenties pour s’adapter au mieux à ces circonstances difficiles et assurer la continuité pédagogique.
Audioconférence de la FSU avec la DGM du Ministère des Affaires Étrangères
La FSU a participé à une audioconférence avec la DGM du Ministère des Affaires Etrangères le 29 avril 2020. Lors de cette réunion, la FSU a réitéré sa demande de soutien financier au réseau culturel et scolaire scolaire AEFE.
Visioconférence avec les députés de la commission des Affaires Étrangères de l’Assemblée Nationale
Mercredi 29 avril, le SNUipp a participé à une réunion en visioconférence à l’invitation de M. Frédéric Petit et de Mme Samantha Cazebonne, députés et membres de la commission des Affaires Étrangères de l’Assemblée Nationale. Cette rencontre nous a permis de rappeler l’importance du travail des personnels enseignants, tous statuts confondus, pour que le suivi pédagogique à distance se déroule le mieux possible.
Nous avons également insisté sur la nécessité d’une aide de l’état français à destination de toutes les familles du réseau. Nous avons également rappelé que l’aide à destination des établissements du réseau affaiblis par cette crise devait être prioritairement destinés aux EGD et aux établissements conventionnés qui représentent le service public d’éducation à l’étranger.
Nous avons également évoqué l’importance de la maternelle et les efforts des enseignants de ce cycle lors de cette crise malgré les remises en cause entendues ici et là.
L’humeur de …
A la veille de ce 1er Mai si particulier, cette humeur ne pouvait pas choisir de traiter d’un autre thème.
1er mai traditionnellement fête du travail devient par la force des choses la fête du télétravail.
Comment allons-nous pouvoir célébrer ce jour si cher à nos coeurs de militants ?
Impossible de défiler en arborant fièrement nos banderoles dans les rues de nos villes. Impossible encore de passer chez notre petit fleuriste pour acheter notre brin de muguet traditionnel.
Impossible non plus de profiter de cette journée et du week-end qui suit pour s’évader en oubliant nos soucis professionnels.
Il va falloir faire dans le virtuel comme nous en avons pris l’habitude depuis le début de cette épidémie.
Défilé virtuel en affichant sur nos sites ou réseaux sociaux les images marquantes de l’histoire du 1er mai à commencer par celles fondatrices du 1er mai 1886 à Chicago ou celles du 1er mai 1890 à Fourmies dans le Nord de la France. A l’heure du “no limits” en nombre d’heures de télétravail, on se souviendra qu’à l’origine les combats menés ces 1er mai revendiquaient la journée de 8 heures.
Plus léger, muguet virtuel sans odeur ni clochettes à s’offrir à distance sur nos pages facebook ou twitter. Beaucoup moins bucolique et romantique mais l’intention comptera.
Quant au week-end, il pourra rester réel même si vous ne sortirez pas de chez vous pour la plupart : oubliez l’ordinateur, la tablette et autre smartphone durant ces quelques jours : La fête du travail nous permet de ne pas travailler, celle du télétravail nous permettra de nous déconnecter.
Et avant tout, nous n’oublierons pas que cette journée virtuelle ou réelle est une journée de lutte et de revendication que même le covid-19 ne nous fera pas oublier.
Agenda du secteur Hors de France :
- Audition du Groupe de travail du Sénat sur les conséquences du covid-19 : 7 mai 2020