Présents :
- pour la FSU : Bruno Ribard et Alessandra Diakhate (SNUipp), Patrick Soldat et Laurent Picard (SNES)
- pour l’AEFE : M. Beraha, Secrétaire général, M Cazes, M Montejo, direction des affaires financières
Ce groupe de travail ISVL du 22 juin 2021 s’est tenu en préparation du prochain arrêté à paraître au 1er juillet 2021. Il s’inscrit dans le processus trimestriel de réévaluation à la marge (en mars, juin et septembre) qui fait suite au rebasage complet et plus substantiel effectué chaque année en décembre.
Le SNUipp-FSU est intervenu en préambule à l’examen des documents pour rappeler :
- l’incompréhension des personnels quant aux évolutions successives de l’ISVL ;
- la non-prise en compte des billets d’avion pour les congés d’été à leur coût réel de juin puisque le rebasage sur la base des prix de novembre.
- l’engagement de l’Agence à organiser des réunions locales d’harmonisation (direction, représentants des personnels) avant le prochain rebasage de novembre.
Sur le premier point, le Directeur de la DAF explique que l’évolution change/prix correspondant à deux paramètres : le taux de change et l’évolution des prix. L’Euro fort explique une tendance générale à la baisse.
Concernant les voyages, le Directeur propose d’effectuer un relevé des tarifs en juin pour le comparer ensuite avec celui de novembre permettant ainsi d’ajuster au mieux les tarifs pris en compte.
Enfin pour les réunions d’harmonisation, il propose de planifier un GT en septembre pour examiner les procédures de rebasage et notamment ces réunions locales.
Concernant l’effet change/prix, la tendance générale est une baisse moins importante que précédemment (0,1%).
L’enveloppe globale est en légère hausse à 48 718 206 euros.
Le SNUipp intervient à propos de plusieurs pays : Corée du Sud, Russie, Seychelles.
Pour la Corée du Sud, le SNUipp rappelle les baisses successives et la dernière hausse en mars de l’IE (4,14%) alors que l’ISVL est restée stable. Cette différence n’est ni acceptable ni compréhensible.
On la retrouve dans d’autres pays. La FSU s’étonne que la DAF ne soit pas en mesure de fournir des explications.
Pour la Russie, les nombreuses interventions et courriers en direction de l’Agence pour dénoncer les baisses de l’ISVL sont évoqués.
Enfin sur les Seychelles, le SNUipp intervient pour pointer les taux de change très volatiles qui impactent lourdement la rémunération des personnels résidents.
Les discussions de ce GT s’appuient sur les données transmises par le MEAE par pays (tendances et évolution des taux de change/prix en fourchettes de pourcentage), qui induisent mécaniquement chaque trimestre des modifications à la hausse et la baisse.
En fonction des remontées des organisations syndicales et de celles transmises par les secteurs géographiques, des pays sont “favorisés” ou “protégés” par rapport à cette évolution (ISVL inférieure au niveau théorique, situation locale particulière, évolution sensible d’autres critères, tendance prévue à la hausse sur 2021 mais effet change/prix négatif…).
Cinq zones sont ainsi retenues pour être favorisées sur ce barème de juin, parmi ceux dont l’ISVL devait baisser en raison de l’effet change-prix mais dont la tendance est à la hausse.
Étant maintenant protégées, cette baisse sera annulée.
- Seychelles
- Argentine
- Brésil (Rio et San Paulo)
- Maurice
Ces évolutions positives se répercutent sur l’ensemble de l’enveloppe. Cette enveloppe étant constante, une compensation doit s’effectuer par une modification des variations à la hausse prévues pour certaines zones.