Ce groupe de travail ISVL s’est tenu en préparation du prochain arrêté applicable au 1er juillet 2023. Il s’inscrit dans le processus trimestriel de réévaluation à la marge (en mars, juin et septembre) qui fait suite au rebasage complet et plus substantiel effectué chaque année en décembre. Cette année, la publication tardive de l’arrêté de janvier a décalé tout le processus.
L’Agence annonce également officiellement que des réunions portant sur la refonte du barème de l’ISVL vont être planifiées et que les organisations syndicales y seront associées.
Suite à une modification de l’Agence qui a eu lieu après le GT d’avril et qui en a changé ses conclusions, la FSU intervient pour rappeler les conditions de ce GT: les discussions aboutissent à une liste de pays. Elles n’ont de sens que si elles sont respectées. Sans cela le GT n’a aucune valeur et la FSU pourrait ne plus y participer. Les pressions diplomatiques n’ont rien à voir avec les variations d’ISVL, c’est faire vraiment peu de cas de la situation des personnels. Le Directeur adjoint du développement du réseau défend pourtant cette posture, tout en nous faisant clairement comprendre que l’AEFE peut se passer de l’avis des représentants des personnels. C’est une belle façon de commencer l’année sous le signe d’un dialogue social rénové!
Les discussions de ce GT s’appuient sur les données transmises par le MEAE par pays (tendances et évolution des taux de change/prix en fourchettes de pourcentage), qui induisent mécaniquement chaque trimestre des modifications à la hausse ou à la baisse.
En fonction des remontées des organisations syndicales et de celles transmises par les secteurs géographiques, des pays sont “favorisés” ou “protégés” par rapport à cette évolution (ISVL inférieure au niveau théorique, situation locale particulière, évolution sensible d’autres critères, tendance prévue à la hausse sur 2022 mais effet change/prix négatif…).
Pour faire simple, certaines zones ont des ISVL “surévaluées” et devraient baisser et d’autres sont “sous-évaluées” et devraient monter. Ce sont parmi ces dernières que sont choisies les zones à protéger car le change/prix les ferait encore baisser.
Cinq pays sont ainsi retenus pour être favorisés sur ce barème de juillet, parmi ceux dont l’ISVL devait baisser en raison de l’effet change-prix alors que leur “tendanciel”(ISVL théorique) devrait les faire monter. Étant maintenant protégés, cette baisse sera annulée.
- Kenya
- Egypte
- République Dominicaine
- Canada: Toronto
- Laos