Réunion avec la DGRH du MENJ du 24 avril 2024

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À notre demande, la FSU-SNUipp Hors de France a été reçue par la DGRH du MENJ le 24 avril 2024 pour évoquer la situation des personnels du 1er degré enseignant ou souhaitant enseigner dans le réseau des établissements français de l’étranger.

Nous avons présenté notre état des lieux au niveau du MENJ : le bornage des détachements à 6 ans est contre productif quant à leurs objectifs (il y a moins de “turn-over”, les refus de détachements persistent, l’attractivité diminue).
Nous en avons fait de même pour le réseau : le bornage a “exporté” les problèmes de recrutement du MENJ, de nombreux postes ne sont pas pourvus, la rentrée 2025 s’annonce compliquée (avec la fin de la première vague de détachements bornés). Le bornage a d’autres effets négatifs (déstabilisation des équipes pédagogiques, blocage de la mobilité interne au réseau, déséquilibre accentué entre titulaires et non-titulaires).
Nous avons rappelé que le nombre de détachements pour l’étranger baisse régulièrement depuis 2018, que les personnels en disponibilité sont de plus en plus nombreux et subissent la précarisation de leur statut. Nous avons exposé les problèmes de procédures : calendriers dérégulés à la défaveur de l’AEFE, règles départementales disparates.
Enfin nous avons présenté nos demandes : l’abandon du bornage donc, la priorisation de l’opérateur public (AEFE), un bilan détaillé des détachements, des échanges plus réguliers, et nous sommes revenus sur certains points (retour de concours, cafipemf, “circonstances exceptionnelles”).

La DGRH a présenté sa vision et répondu à certaines de nos demandes. Elle estime que le bilan actuel n’est pas dramatique et attend 2025 pour voir (!). Elle se limite à afficher sa volonté quant à la valorisation des parcours. Par ailleurs, elle estime que sa politique n’est pas responsable des effets négatifs constatés. Elle traite les demandes de recours sans délai et relance les DASEN si besoin. Elle a précisé les “circonstances exceptionnelles” pour aller au-delà des 6 ans : proximité de la retraite ou situations géographiques particulières. Elle reconnaît qu’un travail doit être mené auprès des DASEN, quant à la connaissance de l’EFE et les règles de détachements (nombre d’années minimum).

Pour plus de détails, lire notre compte-rendu.